Comme son nom l’indique, l’avocat en droit de la famille est un spécialiste du droit, plus précisément en droit des personnes. Il possède des compétences poussées sur les questions d’ordre familial, en particulier le patrimoine d’un foyer, la filiation, les unions légales, etc. Dans ce cadre, il peut exercer à titre indépendant, c’est-à-dire qu’il travaille à son compte en tant qu’entrepreneur individuel ou dans une société d’exercice libéral du genre SELARL ou SELAS. Il est également possible qu’il travaille dans un cabinet d’avocats en tant qu’associé ou collaborateur.
Les domaines d’action de cet avocat
Avant de se pencher sur les principales missions de l’avocat droit de la famille, il convient de déterminer quels sont ses compétences. En premier lieu, il peut être spécialisé en droit de personnes, c’est-à-dire toutes les affaires concernant la nationalité, les mineurs, les majeurs protégés les actes d’état civil, le domicile, etc. Mais il est aussi possible qu’il soit spécialisé en droit de la famille. Cette branche du droit peut être divisée en deux grandes catégories. D’un côté, il peut s’occuper de tout ce qui touche le couple, à savoir les questions et les litiges qui touchent le mariage, le divorce et le PACS. De l’autre côté, son expertise peut concerner les enfants, c’est-à-dire les dossiers contentieux et non-contentieux se rapportant aux adoptions, à l’autorité parentale, à la filiation, etc.
Les missions de cet avocat
Les missions de l’avocat en droit de la famille peuvent être classées en deux grandes catégories, c’est-à-dire le contentieux et le non-contentieux. Le contentieux constitue le principal travail de l’homme de loi. Il entre en action si l’union entre les époux ou les partenaires de PACS est rompue. Dans ce cas, il va aider et représenter son client devant le Juge aux Affaires Familiales (JAF). Il défend les intérêts de son client concernant le droit de visite, le partage des biens de la communauté, la pension alimentaire, la prestation compensatoire, l’autorité et la garde parentale, etc. Il peut aussi intervenir dans le cadre d’une adoption, d’une succession ou de violences conjugales.
D’autre part, le non-contentieux représente une part non-négligeable des missions de cet avocat. Il peut alors endosser le costume de conseiller et rédiger différents actes. Ainsi, il peut rapprocher les anciens époux afin de parvenir à un divorce par consentement mutuel. De même, il est en mesure d’aider les futurs mariés à choisir leur régime matrimonial et à rédiger leur contrat de mariage. Son expertise s’avère également précieux dans les situations de curatelle, de mesures de protection ou de mise sous tutelle.
Les formations suivies par l’homme de loi
Il est évident qu’un avocat en droit de la famille doit posséder un certain nombre de compétences. En premier lieu, il doit être titulaire d’un Master 2 ou bac + 5 en droit, spécialisé en droit de la famille. En outre, il lui faut détenir un Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA) et avoir suivi une formation de 18 mois à l’école du Barreau. De plus, il doit avoir réussi au concours d’entrée au Centre Régional de Formation Professionnelle des Avocats (CRFPA). Sans oublier qu’il doit avoir un avocat appartenant au réseau qui pourra le conseiller, le représenter et le défendre. De surcroît, il lui fait disposer d’un accès à un espace client sécurisé et nominatif. Ce qui lui permet de consulter le dossier dont il a la charge ainsi que l’avancement de la procédure