La vie d’un salarié est rythmée par des objectifs à atteindre, des impératifs à respecter et les délais à ne pas dépasser. Tout cela peut être source de tensions diverses et de stress. Et la souffrance au travail peut vite apparaître. En savoir plus.
Zoom sur les symptômes de la souffrance au travail
Sans que les employeurs et les employés même ne s’en aperçoivent, de nombreux symptômes peuvent révéler une souffrance au travail. Cela se manifeste à priori par une difficulté du travail, une démotivation grandissante et par un désinvestissement. Les changements de comportement peuvent également être associés à une telle situation. Certains salariés peuvent exprimer des signes psychosomatiques tels que les troubles musculo-squelettiques, l’hypertension ou encore les brûlures gastriques. D’autres peuvent souffrir de troubles du sommeil. Ceux-ci peuvent se réveiller en pleine nuit pour songer à ce que va dire son supérieur hiérarchique ou bien aux tâches qu’ils ont à effectuer le lendemain.
Les employés peuvent en outre montrer une douleur morale associée au travail. Celle-ci peut être provoquée par des désaccords avec leurs collègues ou leur chef. Les indices indirects qui doivent alerter sont les diverses plaintes somatiques comme les douleurs lombaires, les maux de tête, le stress voire l’état dépressif ou pire les addictions. Combiner plusieurs de ces symptômes est un signe éloquent de la souffrance au travail. Cependant, il est nécessaire de se méfier et de nuancer l’étude en fonction des périodes et de la situation en entreprise. Certaines crises peuvent être passagères alors que d’autres peuvent représenter une souffrance au travail à longue échéance.
Des conseils pour gérer la souffrance au travail
Après des mois d’enfouissement des symptômes d’alerte, la souffrance au travail peut se dévoiler au grand jour. C’est notamment le cas du burn-out. Ce cas de figure est généralement la conséquence d’un trop-plein ou d’une véritable saturation. Pour éviter d’en arriver là, un atelier souffrance au travail s’impose. Les employés en détresse ont surtout besoin d’un soutien psychologique. Ils veulent parfois s’exprimer et être écoutés via un entretien individuel régulier. La bienveillance ainsi que l’échange sont importants pour le bien-être de l’équipe. Dans cette optique, les dirigeants doivent avoir des capacités managériales. En outre, les employeurs doivent savoir accorder des jours de congé à leurs salariés s’ils en ont besoin. Ces derniers pourront ainsi se reposer et se ressourcer.
Des mécanismes préventifs peuvent également être mis en place. On pourra, entre autres, organiser de temps en temps une réunion d’équipes pour parler des éventuels problèmes. La précaution passe aussi par la reconnaissance. Les chefs ou les supérieurs hiérarchiques doivent de ce fait récompenser leur collaborateur pour les efforts fournis. Cela peut se faire par un feed-back constructif. Le manager doit apprendre à féliciter et à encourager ses salariés. La meilleure prévention consiste en outre à programmer régulièrement de moments conviviaux à l’image d’un séminaire d’entreprise afin de mieux motiver les collaborateurs tout en renforçant leur cohésion. Par ailleurs, le code du travail stipule que le dirigeant est tenu d’effectuer un diagnostic en vue d’identifier les situations à risques. Dans ce cas, il faut faire appel à un médecin de travail.